Le droit d’asile, héritier d’une tradition multiséculaire, a été consolidé, après la seconde guerre mondiale, avec la Charte des Nations unies de 1945 et la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948.
En France, le respect du droit d’asile a été reconnu comme un principe de valeur constitutionnelle. Depuis 1952, le juge de l’asile français doit s’adapter à une demande fluctuante et à un contexte juridique et géopolitique en évolution constante.
Forte d’une communauté de travail de plus de 700 personnes, la Cour nationale du droit d’asile permet à celles et ceux dont la demande de protection a été initialement rejetée de la faire à nouveau valoir.
C’est donc une mission essentielle que remplit la CNDA en se prononçant sur le droit individuel à une protection définie et reconnue sur le plan constitutionnel et international. En mettant en œuvre la convention de Genève de 1951 et le droit européen, elle satisfait à la mise en application du droit fondamental à un recours effectif devant une juridiction indépendante et impartiale.